Abstract:
La prÈgnance de líÈconomie de marchÈ a instaurÈ une univocitÈ des principes structurels et
fonctionnels du systËme en vogue. Cette semi-fermeture suscite la gestation de nouvelles
doctrines et convoquent díautres segments dans les dÈbats.
La complexitÈ de líurbain níÈchappe pas a ces conceptions mondialisÈs. Le dÈclin des
centres anciens est une rÈalitÈ dans le monde. Les tentatives de leur rÈhabilitation et leur
insertion dans le contexte urbain font appel ‡ des approches de relance Èconomique.
Parmi les stratÈgies adoptÈes : la gentrification. Cette politique urbaine síinsËre dans cette
sphËre de rÈflexion, en cherchant des ancrages socioculturels et Èconomiques.
Elle est aujourdíhui adoptÈe par plusieurs pays occidentaux dans des projets de rÈgÈnÈration
urbaine et de patrimonialisation. Et pour rester dans líair du temps, elle síaccompagne du
dÈveloppement durable, síappuie sur le projet urbain comme dÈmarche de manúuvre. Cette
derniËre síaffirme comme la mÈthode la plus appropriÈe pour la conduite de ces stratÈgies ‡
la rÈalisation concrËte.
A la lumiËre de ces notions, cette initiation ‡ la recherche dÈsire attirer le dÈbat autour de la
question du devenir du centre ville de Constantine. Sachant quíil est envahi par une
bazardisation massive, il tend ‡ ´ changer ª de morphologie et de vocation. Son patrimoine
b‚ti, la mÈmoire accompagnant les lieux et sa forte centralitÈ sont ´ perturbÈs ª. Cependant
cette bazardisation se singularise par ses ´ ressources ª financiËres considÈrables. Et quand
on sait que la patrimonialisation nÈcessite des financements importants et continusÖ.
Ce travail, en prenant le cas du centre de Constantine, tente de recomposer une opÈration,
síinspirant de gentrification, síappuyant sur les ressources de la bazardisation, adoptant une
dÈmarche de projet urbain et visant des enjeux patrimoniaux.