الخلاصة:
L’objectif principal de cette étude était de mettre en évidence les différences inter-variétales de la fertilité des bourgeons latents de 18 cépages (13 autochtones et 5 introduits) de vigne (Vitis vinifera L.) cultivés à la station de l’ITAFV d’Emdjez-Eddchiche (Skikda) pendant trois années successives.
Des différentes expressions de la fertilité ont été utilisées, il apparait que les cépages autochtones : Amokrane, Bouabar des Aurès et Ahchichène sont les moins fertiles.
La fertilité potentielle apparente et la fertilité pratique sont nettement plus élevées chez les cépages introduits (à l’exception de l’Italia) que chez les variétés locales : Sbaa Tolba, Muscat El Adda, Ain El Bouma et Ahmar Mechtras 3 qui malgré tous présentent des valeurs appréciables. Ces 9 génotypes peuvent être considérés comme les plus fertiles.
Par contre, c’est la variété autochtone Ahmar Mechtras 3 qui s’est particulièrement distinguée par la fertilité potentielle réelle la plus élevée, suivi du Cardinal et du Muscat de Hambourg (cépages introduits) et de Muscat El Adda (locale).
Par ailleurs, une nouvelle méthode de comptage mathématique des boutons floraux (algorithme) a été proposée par rapport au comptage manuel.