Résumé:
La végétation permet de caractériser l’état d’un écosystème et de mettre en évidence
ses modifications naturelles ou provoquées (Blandin, 1986). Dans notre cas nous nous
sommes intéressés à l’étude de la végétation qui demeure l’expression la mieux combinée et
la plus significative des facteurs climatiques, édaphiques et des pressions antropozoogènes.
Pour cela, un soin particulier est apporté aux choix des échantillons et leurs traitements. Cette
étude est consacrée à l’analyse de la diversité biologique et biogéographique des formations à
Tetraclinis articulata des monts de Tlemcen. Pour atteindre nos objectifs nous avons utilisé la
méthode phytosociologique de l’aire minimale adoptée par Braun-Blanquet (1951).
L'inventaire floristique réalisé, est basé sur 90 relevés, ce qui nous a permis de comptabiliser
148 espèces distribuées en 118 genres et 42 familles. La comparaison des spectres biologiques
montre l’importance des thérophytes ce qui témoigne une forte pression anthropique. La
répartition Biogéographique montre la dominance d’éléments Méditerranéens, et Ouest Méditerranéens. Les rigueurs climatiques et l'instabilité structurale du sol favorisent le
développement des espèces à cycle de vie court, moins exigeant en besoins hydriques et
trophiques. Cet appauvrissement du tapis végétal se traduit par la disparition progressive des
Phanérophytes
