Résumé:
Le but de ce présent travail est de déterminer la diversité fonctionnelle des bactéries des
sols rhizosphériques et non rhizosphériques de différentes plantes. L‟identification
biochimique et physiologique de 75 isolats bactériens PGPR a permis de les affilier aux deux
groupes des Pseudomonas fluorescents (74,67 %) et des Pseudomonas non fluorescents (25,33
%). L‟identification par ADNr 16S de 27 souches, a permis d‟attribuer la majorité des
souches au genre Pseudomonas (81,48 %), Serratia (07,41 %) et Bacillus (11,11 %).54 (72
%) des isolats testés ont induit la solubilisation du phosphate qui s‟est traduit par l‟apparition
de zones claires sur le milieu de Pikovskay entre 0,5 et 4,5 mm. La détermination qualitative
de l‟AIA par la méthode standard avait révélé 42 (61.76 %); alors que la détermination
quatitative sur bouillon a révélé 35 (46,66 %) souches bactériennes PGPR productrices. 42
(56,75 %) souches produisent des sidérophores sur milieu solide et tous les isolats bactériens
produisent des sidérophores sur milieu liquide. 39 (52 %) ont révélé une production d‟HCN
sur milieu gélosé. La quantification sur bouillon de culture enrichi avec 0,44 % de L-glycine a
révélé 20 (26,67 %) souches productrices. In vitro, l' activité antibactérienne à l‟égard de
l‟isolat bactérien Xapf a permis de cribler deux isolats P8 (Bacillus subtilis) et P38
(Pseudomonas plecoglossicida) ayant montré le maximum d‟activité inhibitrice de
(24,67±1,15 mm) et (26,67±2,31 mm), respectivement à l‟égard de Xanthomonas axonopodis
pv. phaseoli var. fuscan. In vivo, une stimulation significative de la germination est observée
lorsque les deux souches P8 et P38 sont appliquées seules ou combinés sur les graines. In
vivo, des réductions significatives de la sévérité et de l'intensité de la graisse commune sont
obtenues après pulvérisation des feuilles du haricot, comparativement au témoin infecté
uniquement par l'isolat phytopathogène Xapf