الخلاصة:
Il est admis que le stress oxydant et nitrosant sont incriminés dans la genèse de diverses pathologies chroniques et leurs complications dégénératives (Athérosclérose, Cancers, maladie d’Alzheimer, Arthrite rhumatoïde, Emphysème, maladie de Crohn, insuffisance rénale, hypertension artérielle). Dans les diabètes de type 2 et de type 1, l’activation de la glycolyse liée à l’hyperglycémie chronique, est responsable d’un stress oxydant. Ce stress est caractérisé par une surproduction des espèces réactives de l’oxygène ou ROS (Reactive oxygen species) et espèces réactives de l’azote ou RNS (Reactive nitrogen species) sont en déséquilibre avec les systèmes de défense anti-oxydants. L’équilibre glycémique joue un rôle important dans cette balance. Le stress oxydant est suspecté dans l’aggravation de l’état d’insulino-résistance dans le diabète de type 2, et dans son évolution vers le diabète insulino-requérant par apoptose de la cellule bêta pancréatique. Plusieurs mécanismes semblent intervenir dont les effets délétères tant au niveau cellulaire que moléculaire trouvent leur impact au niveau mitochondrial. En outre, les ROS jouent un rôle important dans la genèse des macro et microangiopathies du diabète (rétinopathie, néphropathie, neuropathie) par glycation des protéines de la matrice extracellulaire avec formation de produits de glycation avancés ou AGEs (Advanced Glycation Endproducts). Les AGEs diminuent la biodisponibilité du monoxyde d’azote (NO) et par conséquent la relaxation endothéliale, ce qui est l’une des causes dans l’émergence de l’hypertension chez le diabétique. Dans ce cadre, nous ferons le point sur ces nouveaux aspects du syndrome cardiométabolique en relation avec le stress oxydant et nitrosant au niveau mitochondrial et au niveau vasculaire.