Résumé:
L’apport énergétique est de loin le facteur alimentaire le plus critique ayant un impact sur la
santé et la reproduction des animaux, surtout pendant le début de lactation qui constitue la
période physiologique la plus importante du cycle de production laitière bovine du point de
vue quantitatif et qualitatif, durant laquelle le déficit énergétique est pratiquement inévitable.
Et en ce qui concerne la santé de la vache laitière, il est impératif, tant sur le plan technique
qu’économique, de prévenir plutôt de guérir. Donc, la biochimie peut être un outil utile de
détection précoce d’erreurs alimentaires.
Le travail réalisé à pour principal objectif d’évaluer quelques paramètres biochimiques
indicateurs du statut énergétique et cela pour éviter d’éventuelles installations de troubles
métaboliques liés à l’apport énergétique.
La présente étude a été effectuée dans une exploitation laitière bovine de la région de
Constantine entre mars 2015 et février 2016.Durant cette période, des prélèvements sanguins
ont été réalisés dans les 90 jours de lactation sur 12 vaches multipares, de race Prim holstein
âgée entre 3 et 7 ans.
Les résultats obtenus à partir de l’analyse biochimique du sang montrent que la glycémie et la
triglycéridémie restent presque stables et sans variation significative pendant toute la période
d’étude( p>0.05), sauf que les valeurs de la glycémie sont situées dans les normes alors que
pour la trigycéridémie, les valeurs enregistrées sont inférieures aux données bibliographiques.
Concernant les concentrations plasmatiques du cholestérol et des lipides totaux,nous avons
constaté une augmentation significative (p<0.05) du premier jusqu’au 3éme mois de lactation.
En conclusion, nous pouvons déduire, d’après nos résultats que la glycémie n’est pas toujours
un bon indicateur de statut énergétique alors que les triglycérides, cholestérol et les lipides
totaux reflètent bien le profil énergétique de l’animal.