الخلاصة:
La population caprine en Algérie compte plusieurs races mélangées et croisées de
façon anarchique depuis des siècles. La race dite « Arabia » semble prédominante dans toutes
les régions du pays et se caractérise par sa faible production laitière et bouchère et sa grande
résistance aux pathologies et aux conditions climatiques.
Notre étude est un travail de recherche sur les races caprines locales et issues de différents
croisements avec les races introduites.
Des races étrangères d’origine Européenne ont été introduites depuis l’ère coloniale et
continuent de se mélanger aux races locales dans un but d’améliorer certaines qualités et
performances bouchères comme c’est le cas du croisement récent avec la race dite « Chamia »
ou « Damacienne » et laitière pour les races « Saanen » et « Alpine ».
En ce qui concerne le poil, la race Angora a été introduite en 1923 par un colon Français dans
le but de produire une fibre de qualité, mais son projet a connu un échec.
Nous avons constaté sur le terrain que le produit de croisement avec la Saanen a été une
réussite en raison de l’accroissement de la production laitière de 0.7L à 1.6L en moyenne de
même que le croisement des races locales avec la race Alpine qui, non seulement a amélioré
la production laitière mais a aussi démontré que le produit issu de ce croisement a acquis une
résistance à la fois aux maladies et à l’environnement.
Malheureusement, les croisements effectués par les éleveurs n’obéissent à aucune
étude ou base scientifiques et sont effectués de façon anarchique sans que le pouvoir publique
ne puisse contrôler ou organiser ces croisements dans un cadre légal efficient ,assurant à la
fois la préservation du patrimoine génétique national et l’amélioration de la production
caprine laitière et bouchère dans un but économique.