الخلاصة:
L’objectif général de cette étude est de déterminer l’influence du stade physiologique de la brebis et l’altitude de la région sur les variations des teneurs plasmatique des minéraux sanguins (macroéléments).
Quarante brebis gestantes race Ouled Djellal, ont été réparties en deux lots en fonction de l’altitude de la région (20 brebis à la montagne et 20 brebis à la plaine). Des prélèvements sanguins ont été pris au début et à la fin de la gestation (J60 et J120) et au 30e jour au post-partum, afin de doser les taux des minéraux plasmatiques (calcium, phosphore, magnésium qu’ont été mesurés par les méthodes colorimétriques sur Automate et sodium, potassium, chlore qu’on été déterminés à l’aide d’un Ionogramme). A la montagne on a une augmentation significative de la calcémie et de la phosphatémie en fin de gestation (99.91±7.46 et 62.44±11.32 mg/l respectivement) par contre la magnésiémie et la kaliémie sont diminuées significativement à la même période (24.5±3.53 mg/l et 3.90±0.54 mEq/l respectivement). A la plaine on a une augmentation significative de la calcémie et de la phosphatémie en début de lactation (108.62±26.43 et 40.91±13.21mg/l respectivement) par contre la natrémie, la kaliémie et la chlorémie sont diminuées significativement à la même période avec des valeurs respective de (128.52±12.91 ; 3.64±0.55 et 54.88±15.17 mEq/l). L’altitude de la région a une influence sur les minéraux plasmatiques, car on a une augmentation significative de la calcémie et la chlorémie à la plaine, tandis qu’on a une augmentation significative de la phosphatémie et la magnésiémie à la montagne.
En conclusion, on constate que le stade physiologique des brebis a une grande influence sur les minéraux plasmatiques, surtout en fin de gestation et en début de lactation où se déroulent les changements les plus intenses du métabolisme minéral. On trouve aussi que les teneurs des minéraux plasmatiques sont influencés par l’altitude de la région. Les taux des minéraux plasmatiques étudiés sont en grandes majorité situés dans la limite inférieure des normes physiologiques ; voire même en dessous de celle-ci surtout pour la natrémie et la chlorémie dans les deux régions. Cette diminution est due probablement à l’alimentation.