Résumé:
L’hypobiose (métabolisme retardé) est observé chez plusieurs espèces de nématodes parasites. Ce phénomène assure la transmission de ces parasites d’une génération à une autre sous les conditions climatiques critiques. L’étude de ce phénomène est l’un des moyens pour le contrôle des infestations parasitaires.
L’objectif est de suivre la dynamique saisonnière du développement larvaire et d’évaluer la présence de l’hypobiose durant l’année d’étude sous un climat steppique.
L’hypobiose a été étudié dans trente agneaux d’herbe d'une grande ferme dans le Nord-Est de l'Algérie. Le climat est steppique caractérisé par un hiver froid et un été chaud et sec. Durant une année, des agneaux sentinels ont été suivis mensuellement utilisant le comptage du nombre d'œufs fécaux de nématodes. Deux des trente agneaux originaux ont été autopsiés tous les deux mois après avoir été détenus dans des enclos pour trois semaines. Un pourcentage plus élevé de quatrième stade larvaire (L4) atteignant 48% de la charge totale des vers a été enregistré dans le contenu de la caillette en Juin. Le genre Teladorsagia constitue le plus haut pourcentage de L4 (71%), suivi par Trichostrongylus (17,4%) et Haemonchus (11,6%). Le niveau plus élevé significatif d'excrétion des oeufs trichostrongylides et le nombre plus élevé de vers adultes dans le mois d’août dominés par Teladorsagia circumcincta, étaient due à la libération de l'inhibition de larves L4
