Abstract:
Le développement local constitue une base pour la réussite d’un développement global dans tous les domaines. Dès l’indépendance, l’Algérie s’est fixé un objectif tendant à la mobilisation des collectivités locales comme outils stratégiques pour y assurer une assise. Celles-ci disposent en effet d’une solide base capable de prendre en charge les besoins fondamentaux du citoyen, notamment la Commune.
En effet, la Commune est une unité de base essentielle dans l’organisation administrative, un prélude fondamental à la planification et un moyen efficace et efficient nécessaire pour la concrétisation du développement local, à travers des compétences qui ont été confiées et adaptées selon les conjonctures, notamment idéologiques, politiques et économiques depuis la promulgation de Ordonnance n° 67-24 jusqu’à la loi n° 11-10 qui a instauré de nouvelles perspectives pour le développement local.
Pour pouvoir assurer ces compétences conformément à la loi, la Commune doit être dotée de mécanismes suffisants et efficaces. Mais, il est apparu que les compétences dans le développement local n’ont pas été renforcées par des mécanismes nécessaires à leur concrétisation.
Ainsi, le développement local, en Algérie, est une préoccupation majeure des pouvoirs publics, qui sont une partie incontournable à qui il incombe les compétences pour le développement local et restent engagés dans sa vision classique de la Commune, comme entité incapable et déficitaire, alors qu’elle n’est pour eux qu’un démembrement administratif, soumise à leur pouvoir central, et pour concrétiser les projets et plans des différents programmes initiés par l’Etat. Enfin, les pouvoirs publics, pour réduire l’intervention de la Commune et maîtriser ses actions, adoptent toujours des mécanismes à cet effet.